Je suis en ce moment en pleine découverte du livre La Clé de votre énergie de Natacha Calestrémé. Dans les premiers chapitres, il est question de l’ouvrage Les Cinq blessures qui empêchent d’être soi-même de Lise Bourbeau (cliquez ici si vous souhaitez le découvrir en livre audio), que j’ai écouté un peu plus tôt cette après-midi. Leurs propos, leurs enseignements m’amènent à me questionner et me repositionner dans mon rapport avec moi-même… Ce qui tombe plutôt bien, puisque c’est ce que je recherche en eux!
Le fait qu’on ait choisi telle incarnation, tel corps, telle famille, telles épreuves afin d’évoluer nous y est rappelé avec clarté et bienveillance ; de même le fait que nous n’avons, en définitive, « rien d’autre » à faire que de nous accepter et de nous aimer nous-même pleinement.
Alors que j’ai tendance à me montrer assez exigeante envers moi-même, ce rappel est plus que bienvenu. Et afin de bien l’ancrer en moi cette fois-ci, une métaphore a filé dans mon esprit: celle du corps / incarnation comme enfant de l’âme qui a choisi d’amener une vie dans ce monde, de faire naître un enfant qui serait « sien ». L’âme prendrait alors le visage d’une mère bienveillante, qui pleure les souffrances de son enfant, mais ne peut « vivre sa vie » à sa place – elle peut juste lui apporter son amour inconditionnel.
J’aimerais partager avec toi l’élan de mots que cela a provoqué en moi – à genrer au masculin pour ceux qui le souhaitent…
Le corps étant ici compris comme notre incarnation, l’être de chair, de désirs, de peurs, de passions, d’erreurs, de faiblesses – tout ce qui est nous expérimentant la matière – que nous sommes.
Mon corps est ma propre fille.
Je l’ai voulue, je l’ai conçue. J’ai choisi ses vêtements (masques et épreuves), je l’ai nourrie, je l’ai pansée comme je le pouvais quand elle se faisait mal.
Je la guide de loin je veille sur elle. Parfois, elle m’appelle.
Mon corps est ma fille chérie.
Une âme mère
Je t’invite à te voir toi-même, dans ton quotidien, comme un-e enfant que tu aimes profondément. Tu es ton propre enfant – l’enfant de ton âme. Tu es l’être que tu es censé aimer le plus au monde – non pas d’un amour égotique, mais de cet amour qui offre le meilleur cadre pour grandir et s’accomplir.
Aurais-tu à cœur d’engueuler un tel enfant? Accepterais-tu sans souffrir de le voir plier sous les contraintes, les tâches et les obligations à s’en rendre malade?
Avec toute la force de cette image…
Prends soin de toi.
Aime-toi.